Réflexion sur l’économie locale

J’aimerais partager mon opinion sur l’importance d’encourager l’économie locale et rien de mieux pour comprendre un concept que de donner des exemples.
 
Il y a quelques mois, j’ai vu passer sur Facebook l’article ci-dessous.
 
 
Moi qui me disais que ça m’évitait de me déplacer en magasin pour acheter mes livres (je n’aime pas magasiner de manière générale), j’en ai eu un haut-le-coeur !
 
Je me suis donc mise à encourager activement la Librairie de Verdun en leur demandant de commander les ouvrages que je voulais mais qui ne se trouvaient pas forcément dans leur magasin.
 
Récemment, ça allait vraiment mal à mon travail. Tout le monde était négatif à cause des coupures drastiques qui se font dans le système de santé (non remplacement des maladies, vacances, etc)… Je me suis rendu à la Librairie de Verdun. Un des libraires m’a demandé si je cherchais quelque chose. Je lui ai dit : du positif !
 
En 5 minutes, il m’a suggéré ces ouvrages : – Demain (Cyril Dion). J’avais seulement vu le documentaire. – Après le capitalisme, essai d’économie politique – A nous la ville (Jonathan Durand Folco) – Et si on changeait le monde (Michael Grisar)
 
Il faut se le dire, on est terriblement privilégiés à Verdun d’avoir une librairie indépendante.
 
Pour reprendre les paroles de Anne Kichenapanaïdou, Libraire, Acheteuse, Évènementiels, à qui j’ai exprimé ma gratitude pour le service hors pair dont j’ai bénéficié cette soirée-là :
»Nos libraires ont un parcours avant tout universitaire et littéraire pour la plupart d’entre nous».
 
Les commerces indépendants ne sont pas nécessairement ceux qui font le plus de profit. Leur marge est souvent très mince (je parle par expérience pour avoir eu des parents qui avaient un commerce indépendant pendant une dizaine d’années) et je trouve désolant que certains groupes extrémistes saccagent des vitrines (je pense à St-Henri ou à Hochelaga Maisonneuve) parce qu’ils les accusent d’être responsables de la gentrification.
 
Plus près de chez nous, j’ai en tête le vol du mobilier de terrasse qui a eu lieu le 8 mai dernier 2017 au Cha Noir. Ce commerce avait mis sur pied une campagne de socio-financement pour réaménager sa terrasse.
 
Mon chum m’a déjà dit que, si ces groupes étaient vraiment informés, ils iraient faire du vandalisme chez des multinationales qui enrichissent une poignée d’individus et dont les pratiques environnementales et humaines ne sont pas nécessairement exemplaires (bémol : je n’encourage en aucune façon le vandalisme).
 
Et dans un commerce indépendant, on peut s’adresser directement aux patrons, les croiser dans la rue de notre quartier, et leur faire part de nos critiques ou encouragements. Il y a un visage derrière un nom d’entreprise, ce qui implique qu’ils sont davantage réceptifs.
 

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