Est-ce que Demain Verdun semble conçu pour répondre aux besoins d’une élite qui peut se permettre de choisir ?
Choisir entre acheter ses légumes bio et ses légumes issus de l’agriculture industrielle ?
Choisir de couper dans les restos pour privilégier les aliments bios ?
Choisir de viser la simplicité volontaire ou consommer sans réfléchir ?
Choisir de rester locataires, d’acheter un condo ou de déménager en banlieue ?
Choisir de consacrer du temps pour s’instruire et changer certaines habitudes environnementales ou choisir de ne pas le faire ?
Choisir de passer des vacances à la maison ou choisir de parcourir des kilomètres en voiture et libérer quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère ?
Choisir d’encourager financièrement un groupe environnemental ou choisir de ne pas le faire ?
La liste des choix est longue…
Lorsque le seul choix possible réside entre choisir de manger quelque chose d’une boîte de conserve ou de ne pas manger du tout, est-ce réaliste de penser qu’une personne fasse de l’environnement sa principale préoccupation ?
Pour reprendre les paroles de mon amie, ‘’comment pouvons-nous tendre la main vers les gens dont les préoccupations sont focalisées sur les besoins de base ? »
Souhaitons que la mixité sociale dans un milieu de vie, en l’occurrence Verdun, le hasard des rencontres, le temps et l’esprit de solidarité qui a permis l’éclosion de ce projet, nous permettent de trouver des réponses… rapidement… en veillant, entre autres, à inclure dans Demain Verdun des groupes communautaires qui travaillent déjà avec ces gens qui n’ont pas les choix que plusieurs d’entre nous avons.
Merci Cynthia Lewis !
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Can Demain Verdun answer to the needs of an elite that has the ability to choose?
Choose between buying their biological vegetables and their vegetables from industrial agriculture?
Choose to cut in restaurants to privilege bio products?
Choose to live simply or consume without thinking?
Choose to stay renters, buy a condo or move to the suburbs?
Choose to spend more time to educate ourselves and change certain habits or choose not to change?
Choose to spend vacations at home or choose to travel while liberating carbon dioxide into the air?
Choose to financially encourage environmental groups or choose not to?
The list of choices is long…
When the only choice possible is between choosing to eat something from a can or to not eat at all, is it realistic to think that a person can make the environnement it’s main preoccupation?
To cite a friend of mine, « how can we help others who are focused on their basic needs? »
Hoping that the social mixing in a social environment such as Verdun, allowing people to meet and have time, energy and the solidarity to create Demain Verdun, will allow us to find answers… quickly…by helping each other and including Demain Verdun in community groups who are already working with people who don’t have the luxury of choice.
Thank you Cynthia Lewis!
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