Depuis quand êtes-vous impliqué comme bénévole et de quelle façon êtes-vous devenu bénévole ? Quel a été l’élément déclencheur ?
Je suis impliqué depuis le mois d’août 2018, à partir du grand ensemble de Demain Verdun où on a formé les comités. Là, je me suis joins au comité d’environnement.
Quel background personnel ou professionnel voulez-vous partager ?
Je suis travailleur autonome, traductrice. Je suis à moitié allemande et états-unienne … mais canadienne de choix depuis plus de vingt ans. J’ai vécu en trois pays. Mes intérêts personnels vont plus vers les arts visuels (que j’ai étudiés) et les discours culturels et philosophiques.
Quelles compétences et / ou intérêts apportez-vous à Demain Verdun ?
Mon intérêt est à m’impliquer dans une communauté, et de contribuer à ce qu’un sens de communauté et solidarité de développe. Les citoyens ne sont pas que des consommateurs (économique ou politique) qui vivent dans leur propre bulle, comme le modèle néo-libérale le veut. La participation politique ne devrait pas être limité à voter et à attendre que les politiciens nous servent tout ready-made non plus.
Combien d’heures par semaine consacrez-vous comme bénévole ?
Pour l’instant pas beaucoup. Une heure? On se rencontre disons une fois par mois, et dépendant du projet sur lequel on travaille on est plus ou moins pris avec le temps.
Quel est votre moteur personnel (répondre à quels besoins : appartenance, mettre à profit des compétences, estime de soi ?)
C’est plutôt un sentiment d’appartenance. Il est important pour moi d’avoir un sentiment d’appartenance avec le voisinage immédiat où j’habite, et pas seulement la communauté globale.
Qu’est-ce qui pourrait faire basculer cet engagement ?
J’espère d’avoir assez de temps pour continuer à m’impliquer. Ça se pourrait que d’autres conditions (travail, famille) exigent que j’arrête de m’impliquer … mais pour l’instant ça marche.
Quels sont vos espoirs, vos désirs les plus profonds en lien avec Demain Verdun ?
Il serait beau si Demain Verdun ait plus d’influence politique municipale (ex. avec Projet Montréal) et qu’on arrive à consolider ce sentiment et hausser les standards. Il y a beaucoup de pauvreté à Verdun et la gentrification est aussi un problème. Demain Verdun ne peut pas changer le système économique qui en fait en sorte. Mais de s’impliquer dans les démarches pour au moins comprendre et de s’exprimer et positionner sur ces choses et déjà un grand pas dans la bonne direction.
Qu’est-ce que vous aimeriez personnellement accomplir au sein de Demain Verdun ?
Je n’ai pas des cibles si spécifiques en ce moment. Personnellement, j’espère que mon activité m’aide à me sortir de ma bulle dans laquelle j’étais trop longue. Les choses que Demain Verdun fait n’est pas la grande politique, on ne « change pas le monde » comme tel. Mais de contribuer à faire des petits changements est plus sain que d’être cynique et de se plaindre sur Facebook que le monde est en train de mourir.
Pouvez-vous raconter une anecdote en lien avec votre implication ?
Il n’y a pas une anecdote qui me vient à l’esprit pour l’instant.