Depuis quand êtes-vous impliqué comme bénévole et de quelle façon êtes-vous devenu bénévole ? Quel a été l’élément déclencheur ?
Je suis un bénévole «intermittent» du moment où la militance écologiste est aussi mon travail à temps plein, et que je donne du temps bénévolement à plusieurs causes partout au Québec, comme le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) où j’occupe une place dans le conseil d’administration depuis cinq ans, ou les formations des portes-paroles citoyens dans le mouvement Extinction Rebellion, pour ne nommer que deux. Mais Verdun est depuis très longtemps mon quartier, mon chez moi, ma petite patrie urbaine, alors quand je peux me rendre disponible pour aider notre propre mouvement de transition écologique, je le fais avec cœur.
Quel background personnel ou professionnel voulez-vous partager ?
Je suis à la base un conteur d’histoires. J’ai une formation en cinéma, en journalisme et en relations publiques. Aujourd’hui, mon travail mélange ces trois disciplines à doses presque égales !
Quelles compétences et / ou intérêts apportez-vous à Demain Verdun ?
Fort probablement, mes connaissances en communication et mon envie de raconter l’histoire de notre succès collectif.
Combien d’heures par semaine consacrez-vous comme bénévole ?
En tout et partout, toute cause confondue, je fais quelque six heures par semaine de bénévolat. Pour Demain Verdun, j’attendais avec impatience la fin du trimestre à l’université pour pouvoir m’impliquer davantage dans Ciné-Verdun.
Quel est votre moteur personnel (répondre à quels besoins : appartenance, mettre à profit des compétences, estime de soi ?)
Bonne question qu’on se pose rarement. Je ne le sais pas. Je suis hyperactif. J’aime surtout gagner des batailles: tout ce qui s’améliore, tout ce qui change pour le mieux m’emballe. Le sens de communion avec la communauté immédiate est aussi très important pour moi : j’aime appartenir «à ce qui se fait de mieux.»
Qu’est-ce qui pourrait faire basculer cet engagement ?
La fatigue, certainement, ou le sentiment de ne pas avoir assez de temps à consacrer à ma famille, qui est aussi quelque chose d’unique dans la vie. L’enfance ne se passe qu’une fois, autant pour les enfants que pour les parents. Il ne faut surtout pas la manquer.
Quels sont vos espoirs, vos désirs les plus profonds en lien avec Demain Verdun ?
Que le mouvement subsiste avec une masse critique de bénévoles et de projets.
Qu’est-ce que vous aimeriez personnellement accomplir au sein de Demain Verdun ?
Contribuer à sa survie et à son rayonnement médiatique.
Pouvez-vous raconter une anecdote en lien avec votre implication ?
J’avais toujours rêvé de voir un cinéma ouvrir à Verdun. Le jour où je suis rentré pour la première fois dans le sous-sol de l’Église de l’Épiphanie et que j’ai vu la salle en pénombres pleine de têtes absorbées par un film, l’odeur du maïs éclaté flottant comme un fil dans l’air et nous reliant en bonne fratrie de nouveaux cinéphiles, j’ai senti que notre vie était soudainement devenue plus belle.