Parce que c’est plus beau quand c’est plus vert !

Un bout de ruelle libre

Tout d’abord, ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’avoir une ruelle nouvellement refaite avec une liberté d’action au coin de sa demeure.

On doit aussi dire que nous avons été grandement inspiré.e.s par notre voisine Diane, à qui l’on souhaite par le fait même rendre un petit hommage ici. Toujours la première à sortir ses fleurs au printemps pour que ça soit beau le plus longtemps possible, Diane était aussi cette voisine qui voulait que ça soit beau partout tout le temps ! Elle décorait même avec de petites fleurs le tour de l’arbre sur le trottoir !

On a alors nous aussi tenté le coup, pour nous, mais aussi beaucoup pour elle, car cette année, elle n’a pu en profiter comme elle l’aurait voulu.

On a donc planté toutes sortes de fleurs, d’arbres fruitiers, des légumes, etc. On n’espérait pas grand-chose, mais on s’est vite rendu compte que notre petit projet plaisait aux passantes et aux passants, aux petits et moins petits animaux et aussi aux pollinisatrices !

La vie de quartier

Avoir les deux mains dans la terre pendant tout un weekend nous a non seulement reconnectés avec la nature, mais aussi avec notre voisinage.

C’était quelque chose de voir les jeunes enfants s’arrêter intrigués et admiratifs ! Elles et ils ont d’ailleurs participé à ce projet collectif en se mettant eux aussi les deux mains dans la terre pour planter des fleurs.

On a eu aussi de l’aide de voisines et de voisins dans le choix des plantes, mais aussi dans l’entretien de cet espace.

Nos récoltes

On a constaté que les capucines, les concombres et les fines herbes ont envahi la place très rapidement.

On a appris à reconnaître les plantes qui aiment ce bout de ruelle. On a aussi pu partager nos récoltes dont celles abondantes d’amarante (plante indigène que l’on peut manger en salade ou encore cuite comme des épinards), de framboises ou de concombres.

C’est vraiment un hasard, mais les fleurs et les plantes que nous avons semées ont attiré toutes sortes de pollinisatrices. On ne les aime pas quand elles nous piquent, mais elles font un maudit beau travail de conservation et de régénération de l’environnement!

Ce bout de ruelle est maintenant plus vivant, et on en est pas mal fières et fiers. On doit souligner le travail de la ville dans ce projet original lors des travaux de restauration de la ruelle, car elle aurait pu opter pour asphalter froidement le tout, mais a plutôt choisi un projet avec des espaces verts.

Les piétons qui ont emprunté la ruelle tout l’été nous disent à quel point ça vaut le détour !

Vous viendrez voir cela l’été prochain, car oui on va recommencer, en mémoire de notre voisine. Salut Diane !

Ariane Bilodeau (triplex près du métro Lasalle,sur boul. Lasalle)