L’arrivée du Réseau express métropolitain (REM) dans l’arrondissement de Verdun est une bonne nouvelle pour décongestionner le transport sur rues et nous rendre sur nos lieux de travail et dans les différents événements qui s’offrent à la population. Devant les affres des enjeux climatiques dans nos milieux, une des solutions est de réduire la part de l’utilisation de l’automobile qui représente à Montréal 45% des émissions des gaz à effet de serre.
Mais pour encourager la population à utiliser les transports collectifs, la question de la gratuité se pose. Serait-ce une solution pour transformer nos modes de vie et la mobilité durable? Y a-t-il au Québec des expériences? Nos grandes villes devraient-elles s’engager dans cette voie?
« C’est un débat ultra-polarisant. Les « pour » y voient une façon de lutter contre la crise climatique en réduisant l’appel de l’automobile. Ils vantent en outre son aspect égalitaire, car le fait de ne pas payer facilite le déplacement des gens en bas de la pyramide sociale. Les « contre » disent que la gratuité coûte cher à implanter – alors que le paiement par les usagers ne couvre en moyenne que 14 à 17 % de la facture des réseaux de transport public français – et qu’elle augmenterait les actes d’incivilité, l’absence de paiement rendant ce service sans valeur. »
— Simon Diotte, Unpointcinq : Transport collectif gratuit: partout et pour tout le monde?