Cette initiative révèle une volonté citoyenne de prendre part à la transformation du quartier en accompagnant les projets collectifs de mobilité partagée. Notre mission est de partager localement différents moyens pour se déplacer. Soutenue par Demain Verdun, organisme à but non lucratif, cette proposition est déployée par des gens du quartier et pour la population verdunoise. Oui, c’est ainsi que bénévoles engagé·e·s, il est possible de décider ensemble et de partager plus!
Dans cette mouvance de la transition écologique et sociale, quel est le sens de cette mise en commun? Voici ce qu’en disent certaines personnes qui y réfléchissent et la présentation de pratiques qui se sont développées ailleurs sur la planète et dont nous pouvons nous inspirer.
« Nous croyons qu’une ‘société des communs’ incarnerait un nouveau projet de société, un nouveau contrat social entre les collectivités et les institutions. Il s’agit de permettre à des collectifs d’habitants et habitantes de prendre soin, de produire, de partager et de décider ensemble des biens et services nécessaires à leur épanouissement. […] Dans tous les cas, un large débat de société doit avoir lieu pour penser les fondements d’un ‘nouveau modèle québécois’, allant au-delà du ‘tout-à-l’État’ ou du ‘tout-au-marché’. »
– Une Société des communs, Marie-Soleil L’Allier et Jonathan Durand Folco
Le Devoir, 19 mai 2023
Comment? En établissant des pactes de collaboration
Pourquoi établir des pactes de collaboration dans la constitution des communs avec nos administrations politiques?
« C’est un outil souple, limité dans le temps, qui sert de cadre légal aux pratiques sociales informelles. Le pacte de collaboration permet par exemple aux habitant·es de réaménager des jardins ou des parcs, de créer de nouveaux mobiliers publics, de récupérer des biens culturels abandonnés, d’organiser des évènements ou de concevoir des services publics pour toustes. »
Dans cette vidéo, un exposé du projet de Laboratoire pour la subsidiarité en Italie.