Devant les défis climatiques, les mouvements engagés dans la transition socio-écologique remettent sur la table plusieurs prémices de nos valeurs contemporaines, occidentales et capitalistes. Ce questionnement sur notre consommation pousse à imaginer d’autres modes de partage des biens et des ressources. Doit-on tous posséder une automobile ou peut-on partager avec d’autres ce moyen de transport? Des projets dans nos milieux tels que Communauto et LocoMotion en sont des exemples. Des articles ont été regroupés dans un dossier fouillé sur Les communs au Québec : initiatives, collectives citoyennes et autogestion, d’hier à aujourd’hui.
Dans cette foulée, cela amène à nous positionner devant l’homo économicus qui balance constamment entre des décisions de consommation rationnelle et émotive. Mais ne sommes-nous pas souvent dans un monde d’illusions, de représentations? Actuellement, nous sommes donc campé·e·s devant le dilemme efficacité/sobriété et le besoin de démarketing pour promouvoir la sobriété plutôt que la consommation. Le texte qui suit décrit une excellente réflexion sur une campagne publicitaire qui a créé une grande controverse.
Déconstruire l’homo économicus est un malaise civilisationnel. Une question, ne sommes-nous pas devant une impasse idéologique? Et que dire des embâcles trop souvent mises en place par nos gouvernements pour ne pas réfléchir sur des orientations et des projets où le capital domine? C’est ce que démontre Le mégaprojet Northvolt sous la loupe.