Il n’y a jamais de bon moment pour commencer une transition zéro déchets. Je m’étais dit que j’attendrais de finir mes produits nettoyants réguliers avant d’en acheter d’autres plus écologiques jusqu’à ce que je me rende compte que mon chum rachetait des produits réguliers lorsqu’ils étaient en solde avant même qu’on termine les premiers !
Ce matin, en faisant du ménage, j’ai retrouvé un dépliant appelé ‘’Guide de l’entretien ménager et du jardinage écologiques’’ que j’avais ramassé en mai dernier aux Serres de Verdun lors d’une activité de sensibilisation. Dans ce dépliant, ça dit dans l’introduction que plusieurs nettoyants contiennent des matières toxiques qui peuvent contaminer l’air de la maison et affecter la santé de ses occupants, mais aussi polluer les milieux naturels une fois rejetés dans les eaux usées.
Je me suis dit : ok, c’est aujourd’hui que ça se passe. J’ai donc apporté ce guide à la boutique Loco et ai demandé l’aide de Catherine pour débuter ma conversion ‘’zéro déchets de l’entretien ménager’’.
J’avais décidé de me limiter aux produits ménagers suivants : un liquide à vaisselle et à lessive, une crème à récurer le bain, l’évier et la toilette et un produit pour nettoyer les miroirs (je lave déjà mes planchers au vinaigre et à l’eau).
J’ai donc acheté les ingrédients recommandés dans le dépliant, soit le borax, les cristaux de soude, une huile essentielle et un savon liquide à base d’huile végétale. À cela, j’ajouterai le bicarbonate de soude et le vinaigre blanc que j’ai déjà à la maison. J’ai aussi acheté quelques contenants. J’aurais pu prendre le temps de les magasiner ailleurs et économiser quelques dollars, mais bon il faisait bien trop beau pour courir les magasins…
Si j’exclus le prix des contenants que je vais réutiliser, le borax m’a coûté 1,13 $, les cristaux de soude 0,80 $, le savon liquide à base d’huile végétale 4,50 $ et l’huile essentielle 12,75 $. Vu les quantités indiquées dans le dépliant pour préparer les diverses potions magiques, je pense avoir assez d’ingrédients pour plusieurs mois.
Pour me récompenser de cette ‘’dure séance de magasinage’’, je me suis offert un café au local d’à côté, Le Café le 5e, et ai entamé la conversation avec Dorian sur sa vision du commerce Loco et les projets de communauté que son équipe et lui souhaitent mettre de l’avant dans un futur rapproché. Il a mentionné des activités de sensibilisation au mode de vie zéro déchets et, dans un tout autre ordre d’idées, la création d’une piste de danse au sous-sol, version sans alcool et smothie vert ! N’hésitez pas à les suivre sur leur page Facebook !