Portrait d’une bénévole de Demain Verdun : Tania Gonzalez

Portrait d’une bénévole de Demain Verdun : Tania Gonzalez

Depuis quand êtes-vous impliqué comme bénévole et de quelle façon êtes-vous devenu bénévole ? Quel a été l’élément déclencheur ?

Je suis bénévole à plusieurs niveaux depuis belles lurettes. Au CEGEP, dans mon programme Sciences humaines profil monde, on favorisait beaucoup le bénévolat et l’engagement dans diverses causes et c’est ainsi que j’ai rejoint de nombreux groupes à travers les années.  L’élément déclencheur est, le plus souvent, un sentiment d’injustice auquel je souhaite remédier, un enjeu qui me touche personnellement, souvent par empathie.

Quel background personnel ou professionnel voulez-vous partager ?

Celui d’organisatrice communautaire et chargée de projets citoyens. Leçon # 1 : ne pas courir après 20 lièvres en même temps car les gains sont diffus, et le maintien de la mobilisation, difficile. Mieux vaut mettre ces énergies dans une à trois actions fédératrices que de saupoudrer ces efforts dans des petits gestes sporadiques qui n’auront pas d’effet durable. 

Quelles compétences et / ou intérêts apportez-vous  à Demain Verdun ?

Un lien avec AMAV (Association pour la mobilité active de Verdun). 

Combien d’heures par semaine consacrez-vous comme bénévole ?

De 3 à 7 heures, principalement sur les enjeux de mobilité, dans mon quartier et pour l’école de  mes enfants.

Quel est votre moteur personnel (répondre à quels besoins : appartenance, mettre à profit des compétences, estime de soi ?)

Ma famille, mes amis, ma communauté.

Qu’est-ce qui pourrait faire basculer cet engagement ?

Si on m’en demande davantage, je vais me rétracter. Il faut que le geste vienne de moi, quand j’en ai envie et que j’ai le temps et l’énergie pour le faire. Je ne souhaite pas me brûler, ni au travail, ni dans mes engagements. Je veux garder du plaisir dans ce geste.

Quels sont vos  espoirs, vos désirs les plus profonds en lien avec Demain Verdun ?

Le maintien du lien avec la transition, ne pas diluer l’effort dans 20 campagnes, ne pas tuer le maintien de la mobilisation par une lourdeur des tâches, du nombre d’événements.

Qu’est-ce que vous aimeriez personnellement accomplir au sein de Demain Verdun ?

Partager les bons coups et la vision de l’AMAV. 

Pouvez-vous raconter une anecdote en lien avec votre implication ?

J’ai toujours dit que Montréal est un petit village, dans lequel tout le monde se connaît. Verdun n’y fait pas exception! Les cercles des gens engagés sont souvent liés et je vois que je connais la plupart des personnes qui font avancer le mouvement, qui voient la pertinence et la nécessité de l’action collective positive pour rendre notre communauté plus résiliente et plus solidaire.

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