Quand je suis revenue à Verdun, après 20 ans en Montérégie, c’était aussi pour revenir dans ce paradis des pistes cyclables. Une au bord de l’eau, l’autre le long de l’aqueduc, une autre serpentant le canal Lachine. Je trouvais toutefois qu’elles avaient bien mal vieilli ces pistes mais je m’en accommode.
Alors d’en ajouter une le long de la rue Verdun, là où sont mes commerces préférés! WOW!!!
Mais évidemment, moi qui suis très « commerce local », je me suis inquiétée de la suppression de ces places de stationnement pour mes petits commerçants chouchous.
Dès le départ donc, j’ai pris la peine d’observer s’il y avait des places de stationnements dans les commerces que je visite. J’ai observé tout l’été que JAMAIS le manque de place de stationnement ne m’aurait empêché d’aller faire mes emplettes.
C’est pourquoi j’ai été sidérée d’apprendre qu’une pétition circulait et que des commerçants avaient une grosse baisse de chiffre d’affaire.
Alors, si ceci est vrai, c’est peut-être la définition de « place de stationnement » qu’il faut redéfinir.
Je peux comprendre qu’il soit malaisant de ne pas trouver de place à la porte d’un commerce. Parfois, il faut parcourir l’énorme distance de 200 mètres. Comme société, ce sont peut-être nos habitudes qu’il faut changer un tout petit peu.
On peut aussi décider d’aller faire nos achats dans un commerce grande surface détenant un gros stationnement, auquel cas, on marchera quand même 200 m avant de se rendre à l’objet de notre désir…
Ajouter des pistes cyclables et devoir enlever des places de stationnement pour ce faire, ne devrait pas être un combat anti-vélo versus anti-auto.
Ajouter des pistes cyclables, c’est un changement de société qui fait en sorte de diminuer la pollution, d’aider à améliorer la forme physique de la population, d’augmenter le commerce local et favoriser un rapprochement entre les gens.
Pis ça, c’est ben l’fun!
Anne Chevrier