Partager la rue entre marcheurs, cyclistes et automobiles

Dernièrement, notre arrondissement a pris en compte les déplacements des élèves aux abords des écoles et des personnes de tout âge qui marchent. Le territoire public doit être partagé pour la sécurité de tous et la fluidité de nos déambulations quotidiennes. Ces initiatives pour reconfigurer des rues et des routes créent de vifs débats dans la sphère publique.

De plus, les scientifiques devant l’enjeu climatique posent l’injonction de réduire l’espace de l’auto dans nos vies. Mais derrière ce changement d’habitude ardu se trouvent des bénéfices pour nos sociétés. En premier lieu, nos milieux de vie s’apaiseront. D’autre part, pour un plus important nombre de personnes marcher, rouler à vélo, prendre les transports en commun influencera largement la santé publique. Ensuite, le les dépenses de beaucoup de familles se dégonfleront, car bien souvent les frais de transport représentent 50% de celles-ci. Oui, circuler en auto en plus de coûter cher aux individus pèse lourdement sur les budgets de nos différents paliers de gouvernements.

Finalement, des chercheurs montréalais ont observé nos déplacements dans la métropole, et il faut bien constater qu’une bonne partie de ceux-ci sont très courts et laissent une grande place aux développements des formes actives. Ces études nous disent que 45% de nos voyagements en ville ont moins de 5 kilomètres, de même que 37% des déplacements en auto. En analysant tous ces transports, ce sont entre 20 et 25% d’entre eux qui peuvent se faire à vélo ou à pied. Ainsi, évoluer en vélo devient-il un mode très pertinent au quotidien. Voilà donc des gestes concrets que nous pouvons intégrer dans nos vies. Bénéfiques pour notre santé, notre portefeuille et notre environnement.

Par conséquent, comme le démontre très clairement le graphique présenté ci-haut, il y a lieu de revoir l’espace accordé aux voies cyclables pour leurs développements.

Catherine Morency, titulaire de la chaire de recherche du Canada sur la mobilité des personnes et professeure à Polytechnique, présente ces problèmes de transport urbain lors d’entrevues radiophoniques.

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